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=> A- Vivre à titre posthume
=> B- Les Hypertrophiés
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A- Vivre à titre posthume

Sommeil Destructeur

Dehors, les balles sifflent une mélodie funeste ; le
sang se répand sur l’asphalte engorgé ; les larmes
coulent sur les sols saturés… Terre d’horreur et d’effroi
aux rares répits d’amour et d’amitiés…
Vite ! Se mettre à l’abri du bruit des râles
intempestifs. Les rauques d’autrui sont atrocement
soutenables. Il n’y a que sa gorge qu’on supporte de
racler, son nez de renifler....


Un Os de Sagesse

Les coeurs obsessifs vivent en abrégé. Retenus par
les carcans de la cupidité, ils sont condamnés à vivre
dans un mouchoir de poche ! La surface de la vie est
inappréciable. L’homme fâché, la clôture de ses
périmètres mesquins. Le monde est petit pour les ego de
grandes envergures.
Ô Peuples !...


Prix Nobel de la pet 

Drôles d’époques !
Où les hommes épiques, rassasiés de crimes contre
l’Humanité à la sauvette
et n’ayant plus de peuples à exterminer à se mettre
sous la dent creuse, se retournent vers leurs ombres
suppliantes et les obligent a se prosterner manu militari...


Ego troupes

Les vices ont pignon sur les trottoirs ; les rues sont
encombrées de ruses qui rasent tout sauf les murs. Les
routines solitaires mettent leurs sensibilités en sourdines.
Les avenues délétères sont embouteillées par les
tentations du pire.
Amalgames de fauves convoitises et d’appétits
féroces. Les départs en transe sont quotidiens. Les
retours inespérés, par rapatriements in extremis...


Poème d’un Fou 

« Les Hommes ne veulent plus guérir ! » 

Les pères se tourmentent en mangeant du steak
tartare, les mères se lamentent, en buvant du thé à la
menthe. Les peines sont une routine. On va pleurer
comme on va aux toilettes. On collectionne dans les fors
intérieurs, antiquités des souvenirs endeuillés et passés
poussiéreux. Les enfants dépressifs élevés aux rythmes
des dépressions parentales, chantent tous les soirs,
autour d’une table tuméfiée, les louanges de la fatalité :
C’est avec les vieilles souffrances que l’on fait les
meilleures victimes, c’est avec…



Poème d'une folle

« Les hommes sont nés pour pleurer ! » 

Sentence des cerveaux industriels, producteurs du
pessimisme en pièce détaché. Le désarroi se fabrique à la
chaîne. La main désoeuvrée est bon marché : cafards,
bourdons, mauvaises mines, idées noires, rires jaunes,
humeurs massacrantes…



Nid de poule

Les jardins secrets sont cultivés en publics par des
mains discrètes et malheureuses. Les intimités perdent
leurs feuilles et leurs chlorophylles. Les salives affligées
coulent dans les tiges dépitées. Les corps sont étourdis
par les cris du dépit. Les âmes sont ballottées par le vent
des calvaires. C’est le récit des racines lasses de
s’enfoncer dans une terre promise de jours heureux...


Un havre de cadavres

Le vingt et unième siècle est un
Minotaure. Les Thésée des Temps modernes se taisent,
écrasés par le poids de l’ignominie. Ariane s’est
embrouillée dans ses fils. Lacis de peines et de pus où
s’égarent les aventuriers du psyché, accoutumés par
l’obscurité des sous-sols inondés par les larmes et les
morves. Floc ! Floc !… La tristesse ruisselle des parois
abdominales moisies… Le mal est profond....



Échecs & Vivre 

L
es échecs s’accumulent dans des collections de
papiers bulle qui s’entassent sur la table de la vie. Les
souffrances in-folio sont rangées par piles. Le moment
n’est pas encore venu de tout mettre à plat, mais plutôt
de mettre des boules Quiès. Position foetus. Silence
embryonnaire. Avortement du Bonheur...


Des yeux Bazirres 

Les yeux pointus plantés dans un regard acéré et
tranchant, dans lesquels on peut lire sans se tromper, la
mise en garde suivante :
« Danger ! Haute tension électrique. Veuillez vous
éloigner de la bordure de mes cils ! »
Les rétines sont des fils de barbelés étirés tout autour
de l’oeil ré-volt-er...



La peur dans le dos

La peur, c’est la descente de l’âme jusqu’aux talons,
en espérant qu’elle ne tombera pas plus bas. Elle autorise
tous les excès. Elle excite les vigilances exacerbées.
Cerbère des méfiances ancestrales…


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